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© Pascal Xicluna / agriculture.gouv.fr

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Influenza aviaire : « Le monde fait face à une panzootie inédite » (G. Magwenzi, DG adjoint de la FAO)

« Le monde fait face à une panzootie inédite d’IAHP […] et cela nécessite une réponse mondiale coordonnée », déclare Godfrey Magwenzi, directeur général adjoint de la FAO, lors d’une réunion d’information avec les États membres à Rome (Italie), le 17/03/2025. Les responsables de la FAO ont, à cette occasion, appelé à une action urgente pour renforcer la biosécurité, la surveillance et les mécanismes de réponse rapide afin d’enrayer l’épizootie. De fait, la crise en cours menace d’avoir de « graves répercussions sur la sécurité alimentaire et l’approvisionnement alimentaire des pays, notamment la perte de nutriments précieux, d’emplois et de revenus ruraux, des chocs sur les économies locales et, bien sûr, une augmentation des coûts pour les consommateurs », selon Godfrey Magwenzi. Le prix des œufs a ainsi atteint un niveau record aux États-Unis en février, selon l’indice des prix à la consommation américain. Depuis la propagation de la grippe aviaire, principalement chez les poules pondeuses, les éleveurs ont été obligés d’abattre plus de 166 millions de volailles au total à ce jour. Rien que sur le début de l’année, 30 millions de volailles ont été abattues aux États-Unis, d’après les médias nationaux. Beth Bechdol, directrice générale adjointe de la FAO, a souligné la nécessité d’une réponse mondiale coordonnée, qualifiant l’IAHP de menace « transfrontière ». « La mal…

© Getty Images/iStockphoto

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Publication du nouveau Nutri-Score : « Elle met fin à une période d’incertitude » (Pact’Alim)

« Pact’Alim se félicite de la publication au Journal officiel du nouveau Nutri-Score par le gouvernement. Cette décision marque une étape supplémentaire dans la volonté de toujours mieux informer les consommateurs sur les produits alimentaires », indique l’organisation représentant des PME et ETI de l’alimentation, le 18/03/2025. Les modalités fixées dans le cahier des charges du nouveau Nutri-Score ont été publiées dans un arrêté en date du 14/03/2025 et paru au Journal officiel du 15/03/2025. Celui-ci classe les denrées alimentaires en fonction de leur score nutritionnel, selon les mêmes critères (exceptés les matières grasses animales et végétales, les fruits à coques et graines, et les boissons), avec des règles spécifiques pour les fromages et les viandes rouges. « Cette publication met fin à une période d’incertitude pour les entreprises engagées, qui vont maintenant pouvoir prendre en compte ce nouvel algorithme », estime Pact’Alim, qui « partage la position du gouvernement sur la nécessité de poursuivre l’amélioration continue du dispositif en tenant compte notamment des dernières connaissances disponibles, des fréquences de consommation, des spécificités du patrimoine culinaire national ». L’association appelle désormais à « la mise en place d’une campagne de pédagogie à destination des consommateurs afin d’assurer une bonne compréhension du nouveau Nutri-Score et son articulation avec les repères de consommation du Programme National Nutrition Santé, le…

© publicdomainpictures.net

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PPL foncier agricole : « Un risque majeur pour l’équilibre du marché immobilier rural » (Fnaim)

« Nous sommes face à un risque d’ingérence totale, au détriment des particuliers, portant atteinte à leur droit de propriété. Pire encore, cette loi propose une extension de la zone d’intervention des Safer dans les zones tendues et les communes littorales », déclare Loïc Cantin, président de la Fnaim le 06/03/2025, à la suite de l’adoption de la proposition de loi sur le foncier agricole visant à réguler les prix, en commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, le 05/03/2025. La Fnaim craint de voir le champ d’actions des Safer étendu par cette loi, notamment en leur permettant de réviser des prix sur des biens non préemptés, et ainsi voir leur poids sur le marché foncier rural renforcé. « Ce texte présente un risque majeur pour l’équilibre du marché immobilier rural en accordant de nouveaux pouvoirs disproportionnés aux Safer », indique-t-elle. La fédération reconnaît que « la mission originelle des Safer est louable et nécessaire », mais estime que cette loi n’apporte aucun élément de réponse, ni mesure structurelle pour répondre aux enjeux du renouvellement des générations et de l’artificialisation des sols. Elle regrette également qu’aucune réponse ne soit apportée au manque de transparence du fonctionnement des Safer, et qu’au contraire, cette PPL renforce « le pouvoir discrétionnaire des Safer sans contrepartie en matière de gouvernance…

© Getty Images/iStockphoto Minerva Studio

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Fin des négociations commerciales 2024-2025 : les réactions de la Feef, Pact’Alim et de la FCD

« Les négociations commerciales 2025 viennent de s’achever et les industriels PME-ETI en ressortent encore plus fragilisés faute d’avoir pu obtenir un juste prix. 62 % estiment ainsi que l’année 2025 sera pire que l’année 2024 pour leur activité », indique la Feef, le 05/03/2025, en réaction à la fin des négociations commerciales qui se sont terminées le 01/03/2025. « Malgré une demande d’évolution tarifaire raisonnable de +3 % en moyenne en début de négociations, demande nécessaire pour faire face à la hausse des coûts de production, le premier bilan montre que les industriels PME-ETI ont dû accepter des baisses de tarif entre 0 et -1 %. » « Les tendances observées lors des précédents cycles de négociation annuelle se confirment et s’aggravent, menaçant directement la compétitivité des PME et ETI du secteur agroalimentaire. Dans un troisième et dernier sondage mené par Pact’Alim auprès de ses adhérents, nous relevons que près d’un quart des entreprises (24 %) n’ont pas conclu l’ensemble de leurs accords avant la date butoir du 01/03. Nous constatons également une déflation imposée et une absence de prise en compte des coûts de production », indique de son côté Pact’Alim, le même jour. Dans 59 % des accords conclus, les hausses des matières premières agricoles ne sont pas couvertes, contre 42 % en 2024, et ce taux grimpe à 80 % pour les matièr…

© Unilever

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Unilever : Fernando Fernandez directeur général

Fernando Fernandez a été nommé directeur général du groupe Unilever à compter du 01/03/2025, après la démission « d’un commun accord » d’Hein Schumacher, a annoncé le groupe le 25/02/2025. « Hein Schumacher démissionne du poste de directeur général et de directeur du conseil d’administration le 01/03/2025 d’un commun accord, et quittera la société le 31/05/2025 », indique le groupe Unilever. Fernando Fernandez était directeur financier depuis janvier 2024. Il a aussi été président de Beauty and Wellbeing, l’une des entreprises d’Unilever qui connaît la croissance la plus rapide. Il a également géré les filiales brésiliennes et philippines du groupe. « Fernando recevra un salaire fixe de 1,8 M€ et sera éligible à un bonus annuel et à un plan de partage de performance, le tout conforme à la politique de rémunération existante d’Unilever. Tous les détails seront présentés dans le rapport sur la rémunération », précise Unilever. « Même si le conseil d’administration est satisfait des performances d’Unilever en 2024, il reste encore beaucoup à faire pour obtenir les meilleurs résultats. Ayant travaillé en étroite collaboration avec Fernando au cours des 14 derniers mois, le conseil d’administration est très confiant dans sa capacité à diriger une équipe de direction hautement performante, à tirer profit des avantages du plan de croissance dans les plus brefs délais, et à générer la valeur actionnariale qu’…

© D.R.

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SIA 2025 : engagement de cinq distributeurs pour trois actions en faveur des agriculteurs

« Nous travaillons, depuis des mois, à construire des actions qui aident à la fois les petits producteurs en difficulté, mais aussi les jeunes agriculteurs, et les maraîchers (parents pauvres de la PAC). Aujourd’hui, je suis fière de porter des actions concrètes avec des enseignes majeures telles qu’Auchan, Carrefour, Groupe Casino, Coopérative U et Intermarché », a déclaré Karine Le Marchand, animatrice et productrice, le 26/05/2025, au Salon international de l’agriculture. « J’ai vu six ministres passer sans qu’il ne se passe quoique ce soit pour le monde agricole. Nous n’allons pas attendre que les politiques fassent des choses. Je n’y crois pas. Ces engagements ont été aussi compliqués pour qu’il n’y ait pas de souci d’ententes », a-t-elle ajouté. Elle réunissait les dirigeants de cinq enseignes de la grande distribution (Guillaume Darrasse, directeur général d’Auchan Retail, président d’Auchan France, Alexandre Bompard, PDG du groupe Carrefour, Philippe Palazzi, DG du Groupe Casino, président de Monoprix, Dominique Schelcher, PDG de Coopérative U et Thierry Cotillard, président du Groupement Mousquetaires) pour présenter leurs engagements en faveur du monde agricole autour de trois piliers : • vente en circuit court, • alerte surproduction, • création d’un observatoire des filières d’avenir. « Nous avions un quatrième pilier pour mettre la pression aux industriels sur l’origine France, mais en l’absence de Michel-Édouard Leclerc, qui r…

© News Tank

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SIA 2025 : lancement officiel du fonds de soutien aux IAA de 500 M€ par le gouvernement

Le fonds de soutien aux industries agroalimentaire a été officiellement lancé dans le cadre du Salon international de l’agriculture, le 25/02/2025, en présence d’Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, et Marc Ferracci, ministre de l’Industrie et de l’Énergie, et de représentants des filières, Dominique Chargé, président de la Coopération Agricole, Jean-François Loiseau, président de l’Ania et Jérôme Foucault, président de Pact’Alim. Ce dispositif de 500 M€ sera financé à hauteur de 200 M€ par l’État, la loi de finances 2025 prévoyant une enveloppe en ce sens, et à hauteur de 300 M€ par des fonds privés. Un appel d’offre sera lancé par Bpifrance pour sélectionner les acteurs privés qui viendront compléter le dispositif. Ce fonds avait été annoncé par Roland Lescure, alors ministre délégué à l’Industrie, à l’occasion du Salon international de l’Agriculture en 2023. Il a été entre autres bloqué par le manque de budget du fait de la dissolution et de la motion de censure. « Il servira à réindustrialiser l’industrie agroalimentaire, à la transition énergétique et à l’alimentation de demain. L’agroalimentaire est encore un secteur trop méconnu et pourtant il est le premier employeur de France avec 530 000 emplois », a déclaré Annie Genevard. « Nous avons besoin de renforcer les industries agroalimentaires, de les consolider même peut-être. Le secteur est composé de 98 % de TPE-PME. Et au moment de…

© News Tank

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UE / Conseil Agri : échanges sur l’Ukraine, les engrais russes et la vision pour l’agriculture

La vision européenne pour l’agriculture et l’alimentation, les taxes sur les engrais russes et biélorusses, le rural proofing, et la situation en Ukraine : tels étaient les principaux sujets d’échanges lors du deuxième Conseil Agri sous la présidence polonaise, qui s’est tenu le 24/02/2025, à Bruxelles. « En ce troisième anniversaire de l’invasion russe en Ukraine, le collège des commissaires était à Kiev : je suis resté à Bruxelles, où j’ai pris part au Conseil Agri, présidé par Czeslaw Siekierski, ministre polonais de l’Agriculture, et nos échanges ont bien évidemment largement porté sur l’Ukraine, tant dans le soutien que l’Europe apporte à ce pays, que dans les répercussions de ce soutien : déséquilibres des marchés frontaliers, hausse collatérale des tarifs sur les engrais russes et biélorusses. Enfin, nous avons évoqué les perspectives et les conditions de l’élargissement de l’UE à l’Ukraine, » déclare Christophe Hansen, commissaire à l’Agriculture, à Bruxelles, le 24/02/2025.

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Directive-cadre sur les déchets alimentaires : accord provisoire entre le Conseil et le Parlement

La présidence du Conseil de l’UE et les représentants du Parlement européen sont parvenus à un accord provisoire sur la révision ciblée de la directive-cadre sur les déchets, qui fixe les objectifs de l’UE en matière de réduction du gaspillage alimentaire d’ici à 2030, annoncent-ils le 19/02/2025. Les deux colégislateurs se sont mis d’accord sur les objectifs suivants : • réduction de 10 % des déchets issus de la transformation et de la fabrication par rapport à la quantité moyenne de déchets alimentaires générée dans ces secteurs au cours de la période 2021-2023 ; • réduction de 30 % par habitant des déchets provenant du commerce de détail, des restaurants, des services de restauration et des ménages par rapport à la quantité moyenne de déchets alimentaires générée dans ces secteurs au cours de la période 2021-2023. « L’accord prévoit également le don volontaire de produits alimentaires invendus propres à la consommation humaine, aspect important de la réduction du gaspillage alimentaire », indiquent les deux institutions. Ces dernières doivent désormais confirmer l’accord, qui sera ensuite mis au point par les juristes-linguistes. Lorsque l’accord aura été formellement adopté, les États membres de l’UE disposeront d’un délai maximum de 20 mois pour mettre à jour leur législation nationale afin de respecter les nouvelles règles. La Commission sera, par ailleurs, chargée de réexa…

© Lucille PELERIN/REA

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CentraleSupélec : lancement du programme de recherche Improve, avec 17 partenaires européens

CentraleSupélec annonce le lancement, en janvier 2025, du programme international de recherche et d’innovation Improve, coordonné par l’établissement public, le 20/02/2025. Visant à développer de nouvelles protéines alternatives viables pour améliorer la nutrition humaine, le programme est constitué d’un consortium de 18 partenaires issus de 13 pays de l’UE, impliquant des universités, des instituts de recherche et développement publics et privés, des entreprises, des ONG et des consortiums publics-privés. Il est financé par la Commission européenne dans le cadre de l’appel à projets Horizon Europe et bénéficie d’une contribution de l’UE de 5,3 M€ pour 36 mois. Le projet Improve se concentrera sur l’évaluation de l’impact global des sources de protéines alternatives par le biais d’une approche globale fondée sur des données. Ce projet vise à relever des défis majeurs en matière de développement durable, tels que : • la réduction des émissions polluantes, • la réduction de la consommation d’eau, • l’amélioration des pratiques de destruction des déchets, • l’amélioration de l’utilisation des énergies renouvelables. Le projet se concentrera sur deux groupes de protéines : celles obtenues à partir de co-produits de l’agroalimentaire et de la pêche, et celles produites par des champignons, des bactéries, des insectes, des micro-algues et des macro-algues.

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© Compte X du Salon International de l'Agriculture

Sélections

Salon international de l’agriculture : entretiens sur la souveraineté alimentaire

La 61^e édition du Salon international de l’agriculture s’est ouverte le 22/02/2025 sous le signe de « L’Agriculture, cette fierté française ! ». News Tank a interrogé les différentes filières agricoles sur les leviers disponibles pour atteindre la souveraineté agricole et alimentaire. Montée en gamme vs cœur de gamme : comment les filières agricoles et agroalimentaires se positionnent ? Comment retrouver de la compétitivité sur les marchés nationaux et internationaux ? Retrouvez l’ensemble des entretiens réalisés par la rédaction de News Tank en amont du Salon international de l’agriculture qui s’est tenu du 22/02 au 02/03/2025, au Parc des expositions de la Porte de Versailles, à Paris. La prochaine édition est prévue à Paris du 21/02 au 01/03/2026.

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Sélections

Salon international de l’agriculture : entretiens sur la souveraineté alimentaire

La 61^e édition du Salon international de l’agriculture s’est ouverte le 22/02/2025 sous le signe de « L’Agriculture, cette fierté française ! ». News Tank a interrogé les différentes filières agricoles sur les leviers disponibles pour atteindre la souveraineté agricole et alimentaire. Montée en gamme vs cœur de gamme : comment les filières agricoles et agroalimentaires se positionnent ? Comment retrouver de la compétitivité sur les marchés nationaux et internationaux ? Retrouvez l’ensemble des entretiens réalisés par la rédaction de News Tank en amont du Salon international de l’agriculture qui s’est tenu du 22/02 au 02/03/2025, au Parc des expositions de la Porte de Versailles, à Paris. La prochaine édition est prévue à Paris du 21/02 au 01/03/2026.

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Sélections

Salon international de l’agriculture : temps forts, échanges et annonces, retour sur la 61^e édition

• Le lancement officiel du fonds de soutien aux industries agroalimentaires de 500 M€ par le gouvernement, la signature du plan de sobriété hydrique entre le gouvernement et les industriels, ainsi que l’annonce de 395 M€ alloués au programme Entrepreneur du Vivant de France 2030 ; • la labellisation de la filière canard gras de Labeyrie Fine Food par Agri-Éthique, le partenariat entre Metro et Interbev, celui entre les Jeunes Agriculteurs et Total Energies, le partenariat technique et financier entre Nestlé Health Science France, la branche santé de Nestlé France, et Agrial ; • la table de ronde de FranceAgriMer sur « L’export de produits agricoles et agroalimentaires aux États-Unis sous l’administration Trump II », ou celle organisée par GRDF avec la participation d’Annie Genevard, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire ; • les réponses de Philippe Boehmler, d’Interbev, de Sabine Brun-Rageul, directrice générale de Bordeaux Sciences Agro, mais aussi d’Olivier Amrane, vice-président délégué à l’agriculture à la région Auvergne-Rhône-Alpes, aux questions de News Tank ; • ou encore le bilan de la MSA sur les signalements de personnes en situation de mal-être ou de risque suicidaire en 2024. Retrouvez l’ensemble des articles réalisés par la rédaction de News Tank couvrant le Salon international de l’agriculture, dont la 61^e édition…

© Compte X du Salon International de l'Agriculture

Sélections

Salon international de l’agriculture : temps forts, échanges et annonces, retour sur la 61^e édition

• Le lancement officiel du fonds de soutien aux industries agroalimentaires de 500 M€ par le gouvernement, la signature du plan de sobriété hydrique entre le gouvernement et les industriels, ainsi que l’annonce de 395 M€ alloués au programme Entrepreneur du Vivant de France 2030 ; • la labellisation de la filière canard gras de Labeyrie Fine Food par Agri-Éthique, le partenariat entre Metro et Interbev, celui entre les Jeunes Agriculteurs et Total Energies, le partenariat technique et financier entre Nestlé Health Science France, la branche santé de Nestlé France, et Agrial ; • la table de ronde de FranceAgriMer sur « L’export de produits agricoles et agroalimentaires aux États-Unis sous l’administration Trump II », ou celle organisée par GRDF avec la participation d’Annie Genevard, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire ; • les réponses de Philippe Boehmler, d’Interbev, de Sabine Brun-Rageul, directrice générale de Bordeaux Sciences Agro, mais aussi d’Olivier Amrane, vice-président délégué à l’agriculture à la région Auvergne-Rhône-Alpes, aux questions de News Tank ; • ou encore le bilan de la MSA sur les signalements de personnes en situation de mal-être ou de risque suicidaire en 2024. Retrouvez l’ensemble des articles réalisés par la rédaction de News Tank couvrant le Salon international de l’agriculture, dont la 61^e édition…

© Euralis

Sélections

Les nominations à retenir en février 2025

En plus de couvrir l’actualité économique, politique et stratégique du secteur, News Tank Agro publie quotidiennement les nominations et mouvements des professionnels de l’agriculture et de l’agroalimentaire, tous secteurs et domaines confondus. Voici une sélection des nominations publiées en février 2025.

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Sélections

Les nominations à retenir en février 2025

En plus de couvrir l’actualité économique, politique et stratégique du secteur, News Tank Agro publie quotidiennement les nominations et mouvements des professionnels de l’agriculture et de l’agroalimentaire, tous secteurs et domaines confondus. Voici une sélection des nominations publiées en février 2025.

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© Schwoaze / Pixabay

Dossier

Loi d’orientation agricole 2025

La loi d’orientation pour la souveraineté alimentaire et le renouvellement des générations en agriculture, en date du 24/03/2025, est promulguée par le président de la République, et publiée au Journal officiel le 25/03/2025. Le Parlement avait définitivement adopté le texte du projet de loi, issu de la commission mixte paritaire et amendé par le Gouvernement, après le vote du Sénat (236 voix pour, 103 contre), le 20/02/2025, et celui de l’Assemblée nationale (369 voix pour, 160 contre), le 19/02/2025. Composée de 19 articles lors de son dépôt, la loi d’orientation agricole est promulguée avec 58 articles, dont 17 partiellement ou totalement censurés par le Conseil constitutionnel, dans sa décision du 20/03/2025. Parmi les principales censures du Conseil constitutionnel, figurent : • l’avant-dernier alinéa du a du 2° du paragraphe I de l’article 1 qui méconnaît le principe de la séparation des pouvoirs en interdisant par principe au pouvoir réglementaire d’adopter, dans le domaine de l’agriculture, des dispositions dépassant les exigences de transposition ou d’adaptation résultant d’une directive ou d’un règlement de l’Union européenne ; • l’article 2 qui instaurait le principe de non‑régression de la souveraineté alimentaire, méconnaissant l’objectif de valeur constitutionnelle d’accessibilité et d’intelligibilité de la loi ainsi que le principe de la séparation des pouvoirs ; • Le b du 3° de l’article 31 qui modifie l’article L. 415-3 du c…

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Dossier

Loi d’orientation agricole 2025

La loi d’orientation pour la souveraineté alimentaire et le renouvellement des générations en agriculture, en date du 24/03/2025, est promulguée par le président de la République, et publiée au Journal officiel le 25/03/2025. Le Parlement avait définitivement adopté le texte du projet de loi, issu de la commission mixte paritaire et amendé par le Gouvernement, après le vote du Sénat (236 voix pour, 103 contre), le 20/02/2025, et celui de l’Assemblée nationale (369 voix pour, 160 contre), le 19/02/2025. Composée de 19 articles lors de son dépôt, la loi d’orientation agricole est promulguée avec 58 articles, dont 17 partiellement ou totalement censurés par le Conseil constitutionnel, dans sa décision du 20/03/2025. Parmi les principales censures du Conseil constitutionnel, figurent : • l’avant-dernier alinéa du a du 2° du paragraphe I de l’article 1 qui méconnaît le principe de la séparation des pouvoirs en interdisant par principe au pouvoir réglementaire d’adopter, dans le domaine de l’agriculture, des dispositions dépassant les exigences de transposition ou d’adaptation résultant d’une directive ou d’un règlement de l’Union européenne ; • l’article 2 qui instaurait le principe de non‑régression de la souveraineté alimentaire, méconnaissant l’objectif de valeur constitutionnelle d’accessibilité et d’intelligibilité de la loi ainsi que le principe de la séparation des pouvoirs ; • Le b du 3° de l’article 31 qui modifie l’article L. 415-3 du c…

© Préfecture de l'Orne

Dossier

Élections 2025 chambres d’agriculture : mode d’emploi, positions des syndicats et résultats

À partir du 07/01/2025, et jusqu’au 31/01/2025, se tiennent les élections des chambres d’agriculture partout en France, afin de désigner, pour six ans, les membres des 87 chambres départementales, interdépartementales et territoriales d’agriculture et des deux chambres d’agriculture de région Ile-de-France et Corse. Des dispositions sont en cours d’élaboration pour reporter la tenue de ce scrutin à Mayotte, gravement touchée par le cyclone Chido le 14/12/2024. Ce scrutin rassemble plus de 2,2 M de participants, sous réserve d’être inscrit sur les listes électorales spécialement établies à cette occasion. Au total, 3200 personnes seront élues. Deux modalités de vote sont possible : par correspondance (à partir de la mi-janvier), avec envoi des bulletins avant le 31/01/2025 à minuit, et par voie électronique (à partir du 15/01/2025 jusqu’au 31/01/2025, minuit). Les résultats doivent être publiés le 06/02/2025, au plus tard le 08/02/2025. À la suite de cela, en mars, les membres précédemment élus aux niveaux départemental, interdépartemental et territorial élisent à leur tour les membres des 11 chambres régionales d’agriculture ou de région - Bretagne, Normandie et Pays de la Loire. Enfin, fin mars, les présidents des chambres départementales et régionales d’agriculture, constituant l’entité nationale Chambres d’agriculture France, élisent leur président, et les 34 membres du conseil d’administration élisent les 12 élus qui sié…

© Préfecture de l'Orne

Dossier

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À partir du 07/01/2025, et jusqu’au 31/01/2025, se tiennent les élections des chambres d’agriculture partout en France, afin de désigner, pour six ans, les membres des 87 chambres départementales, interdépartementales et territoriales d’agriculture et des deux chambres d’agriculture de région Ile-de-France et Corse. Des dispositions sont en cours d’élaboration pour reporter la tenue de ce scrutin à Mayotte, gravement touchée par le cyclone Chido le 14/12/2024. Ce scrutin rassemble plus de 2,2 M de participants, sous réserve d’être inscrit sur les listes électorales spécialement établies à cette occasion. Au total, 3200 personnes seront élues. Deux modalités de vote sont possible : par correspondance (à partir de la mi-janvier), avec envoi des bulletins avant le 31/01/2025 à minuit, et par voie électronique (à partir du 15/01/2025 jusqu’au 31/01/2025, minuit). Les résultats doivent être publiés le 06/02/2025, au plus tard le 08/02/2025. À la suite de cela, en mars, les membres précédemment élus aux niveaux départemental, interdépartemental et territorial élisent à leur tour les membres des 11 chambres régionales d’agriculture ou de région - Bretagne, Normandie et Pays de la Loire. Enfin, fin mars, les présidents des chambres départementales et régionales d’agriculture, constituant l’entité nationale Chambres d’agriculture France, élisent leur président, et les 34 membres du conseil d’administration élisent les 12 élus qui sié…

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Dossier

Phytos/semences : retrouver un horizon

Le marché des produits phytosanitaires est en perpétuelle mutation au gré des aléas climatiques, évolutions réglementaires et tensions géopolitiques. La campagne 2024 en a été un bel exemple, l’inattendu s’ajoutant à une situation déjà complexe, pour les groupes spécialisés dans les phytosanitaires comme les semenciers. Avec deux changements de gouvernement en une année, il a été complexe de trouver un appui politique pour stabiliser un cadre de développement à long terme. Un comité des solutions est lancé en mars 2024 par Agnès Pannier-Runacher, alors ministre déléguée à la Transition écologique auprès du ministre de l’Agriculture, en vue de répondre aux situations de distorsions de concurrence avec les autres États membres de l’UE et accélérer les alternatives aux produits phytosanitaires interdits. Celui-ci s’arrête net deux mois plus tard pour être relancé le 15/11/2024, puis de nouveau stoppé moins d’un mois plus tard… Pour mieux revenir ? Le secteur des semences n’est pas en reste. Le crédit impôt recherche, qui représente environ 100 M€ selon l’UFS, est menacé par les restrictions budgétaires. La lecture de la réglementation entrave l’exportation vers les pays tiers des semences traitées avec des produits phytosanitaires interdits en Europe et le dossier des NGT est toujours bloqué… Dans ce contexte perturbé, la résilience de la filière se dessine, grâce à des initiatives comme l…

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Dossier

Phytos/semences : retrouver un horizon

Le marché des produits phytosanitaires est en perpétuelle mutation au gré des aléas climatiques, évolutions réglementaires et tensions géopolitiques. La campagne 2024 en a été un bel exemple, l’inattendu s’ajoutant à une situation déjà complexe, pour les groupes spécialisés dans les phytosanitaires comme les semenciers. Avec deux changements de gouvernement en une année, il a été complexe de trouver un appui politique pour stabiliser un cadre de développement à long terme. Un comité des solutions est lancé en mars 2024 par Agnès Pannier-Runacher, alors ministre déléguée à la Transition écologique auprès du ministre de l’Agriculture, en vue de répondre aux situations de distorsions de concurrence avec les autres États membres de l’UE et accélérer les alternatives aux produits phytosanitaires interdits. Celui-ci s’arrête net deux mois plus tard pour être relancé le 15/11/2024, puis de nouveau stoppé moins d’un mois plus tard… Pour mieux revenir ? Le secteur des semences n’est pas en reste. Le crédit impôt recherche, qui représente environ 100 M€ selon l’UFS, est menacé par les restrictions budgétaires. La lecture de la réglementation entrave l’exportation vers les pays tiers des semences traitées avec des produits phytosanitaires interdits en Europe et le dossier des NGT est toujours bloqué… Dans ce contexte perturbé, la résilience de la filière se dessine, grâce à des initiatives comme l…

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© Patrick Blehaut / Flickr

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Les chiffres clés de l’agriculture française et leurs évolutions

Que représente l’agriculture française en terme de surface, d’exploitations, de productions, d’emplois ? Que représente l’agriculture biologique dans la surface agricole utile française ?Quelles sont les évolutions constatées ces dix ou vingt dernières années ? Comment évolue la balance commerciale ? Autant de questions auxquelles News Tank répond en répertoriant toutes les données disponibles issues de l’Insee, d’Agreste ou encore de Chambres d’agriculture France. Les principaux chiffres seront mis à jour ici, concernant : • l’évolution du nombre d’exploitations en activité en France métropolitaine, de 1970 à nos jours ; • l’évolution du nombre d’exploitations en activité en France métropolitaine, selon leur spécialisation, entre 2010 et 2020 ; • l’évolution de la répartition de la surface agricole utile, en global et par groupe de cultures, entre 2010 et 2020 ; • l’évolution du nombre d’exploitations engagées en agriculture biologique, de la surface bio et sa part dans la SAU française, de 1995 à nos jours ; • l’évolution du nombre d’exploitants agricoles en France métropolitaine, en fonction de leur statut, et la part de chaque statut dans le total d’actifs agricoles, entre 2010 et 2020 ; • l’évolution du nombre de femmes en agriculture, selon le statut et leur part dans chaque statut, entre 2010 et 2020 ; • l’évolution de la valeur de la production agricole française hors subventions, de manière globale et par type de productions de 2000 à nos jours ; • l’évolution…

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Les chiffres clés de l’agriculture française et leurs évolutions

Que représente l’agriculture française en terme de surface, d’exploitations, de productions, d’emplois ? Que représente l’agriculture biologique dans la surface agricole utile française ?Quelles sont les évolutions constatées ces dix ou vingt dernières années ? Comment évolue la balance commerciale ? Autant de questions auxquelles News Tank répond en répertoriant toutes les données disponibles issues de l’Insee, d’Agreste ou encore de Chambres d’agriculture France. Les principaux chiffres seront mis à jour ici, concernant : • l’évolution du nombre d’exploitations en activité en France métropolitaine, de 1970 à nos jours ; • l’évolution du nombre d’exploitations en activité en France métropolitaine, selon leur spécialisation, entre 2010 et 2020 ; • l’évolution de la répartition de la surface agricole utile, en global et par groupe de cultures, entre 2010 et 2020 ; • l’évolution du nombre d’exploitations engagées en agriculture biologique, de la surface bio et sa part dans la SAU française, de 1995 à nos jours ; • l’évolution du nombre d’exploitants agricoles en France métropolitaine, en fonction de leur statut, et la part de chaque statut dans le total d’actifs agricoles, entre 2010 et 2020 ; • l’évolution du nombre de femmes en agriculture, selon le statut et leur part dans chaque statut, entre 2010 et 2020 ; • l’évolution de la valeur de la production agricole française hors subventions, de manière globale et par type de productions de 2000 à nos jours ; • l’évolution…

© Stefan-1983 / Pixabay

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Indice FAO des prix mondiaux des produits alimentaires depuis 2015

Tous les mois, la FAO publie les indices des prix des produits alimentaires dans le monde. L’organisation présente cet indice comme « une mesure de la variation mensuelle des cours internationaux d’un panier de produits alimentaires de base ». Un indice tous produits alimentaires confondus est établi, ainsi qu’un par grande famille de denrées : • céréales • huiles végétales • viande • produits laitiers • sucre L’indice des prix des produits alimentaires est obtenu par la moyenne de ces cinq indices. News Tank assure le suivi de l’évolution de ces indices chaque mois pour l’année en cours, et chaque année depuis 2015. Pour chaque suivi apparaitra l’indice des prix des produits alimentaires, ainsi que l’indice du prix de chaque catégorie.

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Indice FAO des prix mondiaux des produits alimentaires depuis 2015

Tous les mois, la FAO publie les indices des prix des produits alimentaires dans le monde. L’organisation présente cet indice comme « une mesure de la variation mensuelle des cours internationaux d’un panier de produits alimentaires de base ». Un indice tous produits alimentaires confondus est établi, ainsi qu’un par grande famille de denrées : • céréales • huiles végétales • viande • produits laitiers • sucre L’indice des prix des produits alimentaires est obtenu par la moyenne de ces cinq indices. News Tank assure le suivi de l’évolution de ces indices chaque mois pour l’année en cours, et chaque année depuis 2015. Pour chaque suivi apparaitra l’indice des prix des produits alimentaires, ainsi que l’indice du prix de chaque catégorie.

© Getty Images/iStockphoto Minerva Studio

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Indice des prix à la consommation de l’Insee (depuis décembre 2015)

Tous les mois, l’Insee dévoile son indice des prix à la consommation pour l’ensemble des ménages. « L’IPC est l’instrument de mesure de l’inflation. Il permet d’estimer, entre deux périodes données, la variation moyenne des prix des produits consommés par les ménages », indique l’Insee. L’IPC base 2015 constitue la 8^e génération d’indice. Il est entré en service en janvier 2016. News Tank assure le suivi de cet indice chaque mois pour l’année en cours, et chaque année depuis 2015. Il est mis en comparaison avec l’indice des prix alimentaires.

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Indice des prix à la consommation de l’Insee (depuis décembre 2015)

Tous les mois, l’Insee dévoile son indice des prix à la consommation pour l’ensemble des ménages. « L’IPC est l’instrument de mesure de l’inflation. Il permet d’estimer, entre deux périodes données, la variation moyenne des prix des produits consommés par les ménages », indique l’Insee. L’IPC base 2015 constitue la 8^e génération d’indice. Il est entré en service en janvier 2016. News Tank assure le suivi de cet indice chaque mois pour l’année en cours, et chaque année depuis 2015. Il est mis en comparaison avec l’indice des prix alimentaires.

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« 40 cm de sol protégé captent 100 % des émissions de GES annuelles » (P. Luu/4 pour 1 000)

« Avec l’initiative “4 pour 1 000”, nous militons depuis 2015 pour restaurer la santé des sols au service de l’environnement, de l’agriculture et des agriculteurs. Nos propositions et nos actions couvrent tout le champ des bonnes pratiques liées aux sols, depuis l’agriculture de conservation des sols et ses trois principes, en passant par l’agriculture régénératrice, le tout dans une vision inclusive de l’agroécologie et de ses treize principes. Nous proposons un changement de modèle, et même un changement de paradigme, mais nous ne sommes ni passéistes, ni décroissants : nous sommes conscients qu’il y a huit milliards d’êtres humains à nourrir », déclare Paul Luu, secrétaire exécutif de l’initiative « 4 pour 1 000 », à News Tank, le 26/03/2025. Une étude menée par le JRC et publiée le 19/03/2025 dans la revue « Nature » conclut que 43 à 83 Mha des sols européens présentent une capacité dégradée de captation du carbone, soit 23 à 43 % de l’ensemble des terres agricoles de l’UE et du Royaume-Uni, principalement dans les régions froides et humides. « Au niveau européen, les services rendus à l’environnement par les agriculteurs, que ce soit dans le cadre des fameuses BCAE de la PAC ou dans les principes de la Vision pour l’Agriculture et l’Alimentation de la DG Agri, commencent à être un peu mieux appréhendés. C’est une tendance…

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« 40 cm de sol protégé captent 100 % des émissions de GES annuelles » (P. Luu/4 pour 1 000)

« Avec l’initiative “4 pour 1 000”, nous militons depuis 2015 pour restaurer la santé des sols au service de l’environnement, de l’agriculture et des agriculteurs. Nos propositions et nos actions couvrent tout le champ des bonnes pratiques liées aux sols, depuis l’agriculture de conservation des sols et ses trois principes, en passant par l’agriculture régénératrice, le tout dans une vision inclusive de l’agroécologie et de ses treize principes. Nous proposons un changement de modèle, et même un changement de paradigme, mais nous ne sommes ni passéistes, ni décroissants : nous sommes conscients qu’il y a huit milliards d’êtres humains à nourrir », déclare Paul Luu, secrétaire exécutif de l’initiative « 4 pour 1 000 », à News Tank, le 26/03/2025. Une étude menée par le JRC et publiée le 19/03/2025 dans la revue « Nature » conclut que 43 à 83 Mha des sols européens présentent une capacité dégradée de captation du carbone, soit 23 à 43 % de l’ensemble des terres agricoles de l’UE et du Royaume-Uni, principalement dans les régions froides et humides. « Au niveau européen, les services rendus à l’environnement par les agriculteurs, que ce soit dans le cadre des fameuses BCAE de la PAC ou dans les principes de la Vision pour l’Agriculture et l’Alimentation de la DG Agri, commencent à être un peu mieux appréhendés. C’est une tendance…

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Eau : « Un vrai déficit de gouvernance territoriale » (Xavier Morvan, directeur de l’Agence Rhin-Meuse)

« Nous avons des sécheresses édaphiques et des cultures avec des besoins accrus en eau. L’agriculture est une partie du problème parce qu’il y a des pollutions diffuses d’origine agricole, que ce soit sur les nitrates, les pesticides ou leurs métabolites, voire sur les PFAS. Près de 10 % des captages utilisés sur le bassin Rhin-Meuse pour la distribution d’eau potable sont dégradés par des problématiques de pollutions diffuses agricoles. Mais, les agricultures font aussi partie de la solution, car elles développent, justement, des solutions fondées sur la nature et intègrent des alternatives complémentaires pour le maintien de l’eau dans les sols », indique Xavier Morvan, DG de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse, à News Tank, le 20/03/2025. Les six agences de l’eau françaises ont débuté leur 12^e programme d’intervention, le 01/01/2025. S’étalant sur six ans, il ambitionne de répondre à des besoins en quantité d’eau toujours plus prégnants, liés à l’accélération du changement climatique et de ses conséquences. Figurant parmi les bénéficiaires des aides versées par les agences de l’eau, les agriculteurs sont encouragés à utiliser des procédés de production plus sobres et respectueux de l’environnement. Leur gestion quantitative de l’eau peut également être assurée par des projets financés par ces établissements publics d’État. Une conférence s…

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Eau : « Un vrai déficit de gouvernance territoriale » (Xavier Morvan, directeur de l’Agence Rhin-Meuse)

« Nous avons des sécheresses édaphiques et des cultures avec des besoins accrus en eau. L’agriculture est une partie du problème parce qu’il y a des pollutions diffuses d’origine agricole, que ce soit sur les nitrates, les pesticides ou leurs métabolites, voire sur les PFAS. Près de 10 % des captages utilisés sur le bassin Rhin-Meuse pour la distribution d’eau potable sont dégradés par des problématiques de pollutions diffuses agricoles. Mais, les agricultures font aussi partie de la solution, car elles développent, justement, des solutions fondées sur la nature et intègrent des alternatives complémentaires pour le maintien de l’eau dans les sols », indique Xavier Morvan, DG de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse, à News Tank, le 20/03/2025. Les six agences de l’eau françaises ont débuté leur 12^e programme d’intervention, le 01/01/2025. S’étalant sur six ans, il ambitionne de répondre à des besoins en quantité d’eau toujours plus prégnants, liés à l’accélération du changement climatique et de ses conséquences. Figurant parmi les bénéficiaires des aides versées par les agences de l’eau, les agriculteurs sont encouragés à utiliser des procédés de production plus sobres et respectueux de l’environnement. Leur gestion quantitative de l’eau peut également être assurée par des projets financés par ces établissements publics d’État. Une conférence s…

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Centre-Val de Loire : « Important de croiser les deux agricultures » (Temanuata Girard)

« Nous avons des axes transversaux sur lesquels les filières peuvent travailler de manière mutualisée. Nous avons sanctuarisé, dans chaque cap, une enveloppe financière à hauteur de 5 % de l’enveloppe totale allouée à la filière pour quatre ans, qui doit leur permettre de travailler ensemble. La transition se fait sur des caps différents, et on a tous à apprendre de ce qu’il se passe dans les autres filières. Dans la plupart de cas, elles ne sont pas contre travailler ensemble. Elles ne savent juste pas trop comment démarrer. Ce n’est pas inné, il faut déclencher les rencontres », déclare Temanuata Girard, vice-présidente déléguée à l’agriculture et l’alimentation de la région Centre-Val de Loire, à News Tank le 17/03/2025. À l’occasion du tour des régions entamé par News Tank, Temanuata Girard revient sur les principaux enjeux de l’agriculture de la région : les Assises de l’alimentation en 2025, accélérer le plan Bio notamment en l’élargissant au-delà de la restauration collective ou encore de lier les enjeux de souveraineté alimentaire et de transition. « Avec le contexte géopolitique, il faut garder une PAC très forte, qu’on arrive à travailler sur la souveraineté alimentaire européenne mais il ne faut pas oublier que s’il n’y a pas, en parallèle, d’accompagnement à la transition, les aléas qui arrivent…

© Centre-Val de Loire

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Centre-Val de Loire : « Important de croiser les deux agricultures » (Temanuata Girard)

« Nous avons des axes transversaux sur lesquels les filières peuvent travailler de manière mutualisée. Nous avons sanctuarisé, dans chaque cap, une enveloppe financière à hauteur de 5 % de l’enveloppe totale allouée à la filière pour quatre ans, qui doit leur permettre de travailler ensemble. La transition se fait sur des caps différents, et on a tous à apprendre de ce qu’il se passe dans les autres filières. Dans la plupart de cas, elles ne sont pas contre travailler ensemble. Elles ne savent juste pas trop comment démarrer. Ce n’est pas inné, il faut déclencher les rencontres », déclare Temanuata Girard, vice-présidente déléguée à l’agriculture et l’alimentation de la région Centre-Val de Loire, à News Tank le 17/03/2025. À l’occasion du tour des régions entamé par News Tank, Temanuata Girard revient sur les principaux enjeux de l’agriculture de la région : les Assises de l’alimentation en 2025, accélérer le plan Bio notamment en l’élargissant au-delà de la restauration collective ou encore de lier les enjeux de souveraineté alimentaire et de transition. « Avec le contexte géopolitique, il faut garder une PAC très forte, qu’on arrive à travailler sur la souveraineté alimentaire européenne mais il ne faut pas oublier que s’il n’y a pas, en parallèle, d’accompagnement à la transition, les aléas qui arrivent…

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Fiche personne

Paul Luu

Secrétaire exécutif @ 4p1000 Initiative

© D.R.

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Fiche personne

Xavier Morvan

Directeur général @ Agence de l'eau Rhin-Meuse

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Xavier Morvan

Directeur général @ Agence de l'eau Rhin-Meuse

© Centre-Val de Loire

Fiche personne

Temanuata Girard

Vice-présidente déléguée à l’Agriculture et l’alimentatio - Groupe Socialistes, Radicaux, Citoyens @ Région Centre-Val de Loire (Conseil régional du Centre-Val de Loire)

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Vice-présidente déléguée à l’Agriculture et l’alimentatio - Groupe Socialistes, Radicaux, Citoyens @ Région Centre-Val de Loire (Conseil régional du Centre-Val de Loire)

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Fiche organisation

Comité interprofessionnel de la pintade (CIP)

• Comité de la pintade française de l’interprofession nationale des volailles de chair, reconnue par les pouvoirs publics et regroupant les éleveurs, les accouveurs et les sélectionneurs, les fabricants d’aliments, les abattoirs et la distribution• Création : 1997• Missions : dynamiser la filière européenne de la pintade, veiller sur la qualité du produit• Effectif : 1 200 élevages, 30 abattoirs, 4 couvoirs• Président : Jean-Louis Zwick (depuis 2010)• Contact : Emmanuelle Henninot, déléguée générale• Tél. : 06 88 87 64 22

© D.R.

Fiche organisation

Comité interprofessionnel de la pintade (CIP)

• Comité de la pintade française de l’interprofession nationale des volailles de chair, reconnue par les pouvoirs publics et regroupant les éleveurs, les accouveurs et les sélectionneurs, les fabricants d’aliments, les abattoirs et la distribution• Création : 1997• Missions : dynamiser la filière européenne de la pintade, veiller sur la qualité du produit• Effectif : 1 200 élevages, 30 abattoirs, 4 couvoirs• Président : Jean-Louis Zwick (depuis 2010)• Contact : Emmanuelle Henninot, déléguée générale• Tél. : 06 88 87 64 22

© FEB

Fiche organisation

Fédération des Entrepreneurs de Boulangerie (FEB)

• Fédération représentant les entrepreneurs du secteur de la boulangerie, viennoiserie et pâtisserie.• Création : 1939• Missions : Rassembler, représenter et défendre les entreprises nationales productrices en BVP et réseau de magasins de boulangerie-pâtisserie.• Données clés (2024) : - Adhérents : 130 • Président : Didier Boudy• Délégué général : Paul Boivin• Contact : Aurélie Girard de Vasson, responsable communication

© FEB

Fiche organisation

Fédération des Entrepreneurs de Boulangerie (FEB)

• Fédération représentant les entrepreneurs du secteur de la boulangerie, viennoiserie et pâtisserie.• Création : 1939• Missions : Rassembler, représenter et défendre les entreprises nationales productrices en BVP et réseau de magasins de boulangerie-pâtisserie.• Données clés (2024) : - Adhérents : 130 • Président : Didier Boudy• Délégué général : Paul Boivin• Contact : Aurélie Girard de Vasson, responsable communication

© Région Pays de la Loire

Fiche organisation

Région Pays de la Loire (Conseil régional des Pays de la Loire)

• Assemblée délibérante de la région française Pays de la Loire• Départements : - Loire-Atlantique (44)- Maine-et-Loire (49)- Mayenne (53)- Sarthe (72)- Vendée (85)• Préfecture : Nantes• Budget total (2025) : 2,047 Md€• Investissements consacrés à l’agriculture, à l’agroalimentaire et à l’alimentation (2025) : 28,6 M€• Présidente : Christelle Morançais• 3^e vice-présidente : Lydie Bernard (présidente de la commission Agricultures, agro-alimentaire, alimentation, forêt, pêche et mer)• Contact : Nadia Hamnache, chargée de relations presse• Tél : 02 28 20 60 62

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• Assemblée délibérante de la région française Pays de la Loire• Départements : - Loire-Atlantique (44)- Maine-et-Loire (49)- Mayenne (53)- Sarthe (72)- Vendée (85)• Préfecture : Nantes• Budget total (2025) : 2,047 Md€• Investissements consacrés à l’agriculture, à l’agroalimentaire et à l’alimentation (2025) : 28,6 M€• Présidente : Christelle Morançais• 3^e vice-présidente : Lydie Bernard (présidente de la commission Agricultures, agro-alimentaire, alimentation, forêt, pêche et mer)• Contact : Nadia Hamnache, chargée de relations presse• Tél : 02 28 20 60 62

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