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© Ophelie Loubat

Articles en libre accès

Emmaüs Solidarité : retour vers l’emploi en produisant des confitures et des biscuits

2 500 pots de confitures (à 4,95€) et 500 sachets de biscuits (à 3,99€) sous la marque Üni.es ont été produits et commercialisés depuis mars 2025 par l’association Emmaüs Solidarité dans des commerces parisiens partenaires, sur des marchés et dans les hôtels. Ils sont fabriqués dans une cuisine professionnelle, par des bénéficiaires d’Emmaüs Solidarité, sous la responsabilité d’une cheffe pâtissière. « Ces personnes sont donc passées de la rue et la précarité à un hébergement et un travail, pour retrouver une dignité et une place dans notre société » déclare Lotfi Ouanezar, DG d’Emmaüs Solidarité, à News Tank, le 25/06/2025. « C’est un projet pour insérer des personnes très éloignées de l’emploi mais aussi pour lutter contre le gaspillage alimentaire, collecter et produire localement et sensibiliser le grand public au sujet de la précarité en France. »

© Assemblée nationale

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PPL « Entraves » : composition de la Commission Mixte Paritaire du 30/06/2025

La composition de la CMP qui se réunira le 30/06/2025 pour trouver un compromis sur la PPL « Entraves » portée par le sénateur (Les Républicains) Laurent Duplomb est publiée sur le site de l’Assemblée nationale, le 23/06/2025. Les sept sénateurs et les sept députés qui la composent sont : • Bernard Buis, sénateur (RDPI) ; • Pierre Cuypers, sénateur (LR) ; • Laurent Duplomb, sénateur (LR) ; • Dominique Estrosi Sassone, sénatrice (LR) ; • Franck Menonville, sénateur (UC) ; • Franck Montagué, sénateur (SER) ; • Jean-Claude Tissot, sénateur (SER) ; • Hervé de Lépinau, député (RN) ; • Julien Dive, député (DR) ; • Marc Fesneau, député (Les Démocrates) ; • Jean-Luc Fugit, député (EPR) ; • Dominique Potier, député (Socialistes et apparentés) ; • Hélène Laporte, députée (RN) ; • Aurélie Trouvé, député (LFI - NFP). La PPL « Entraves » était adoptée par le Sénat le 27/01/2025, après engagement de la procédure accélérée. L’Assemblée nationale a adopté une motion de rejet préalable le 26/05/2025.

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Mercosur : « Clauses de sauvegarde, une illusion de protection » (Anvol, AIBS, Intercéréales et Interbev)

« Cette proposition d’intégrer une clause de sauvegarde dans un protocole non contraignant relève d’une illusion de protection », déclarent collectivement les interprofessions Anvol, AIBS, Intercéréales et Interbev, le 20/06/2025, alors qu’un protocole additionnel avec des clauses de sauvegarde pour les produits agricoles est une piste envisagée par le gouvernement français en vue de la ratification de l’accord UE/Mercosur. Une telle orientation reviendrait à « abandonner les lignes rouges agricoles, sanitaires et environnementales que la France avait jusqu’ici défendues », selon les organisations. « Pour les interprofessions agricoles françaises, Interbev, Anvol, AIBS et Intercéréales, cette évolution n’est pas acceptable. Les filières attendent du gouvernement qu’il conserve un niveau élevé d’ambition dans la défense de l’agriculture française, qu’il ne cède à aucun compromis, qu’il fasse usage de son droit de véto et ne ménage aucun effort auprès des autres États membres pour empêcher au Conseil toute ratification de l’accord commercial », indiquent-elles. Les interprofessions avancent le fait qu’il existe déjà une clause de sauvegarde agricole dans l’accord tel que finalisé à Montevideo, mais que cette clause demeure inopérante faute de garanties effectives. « Elle ne protège en rien les filières agricoles européennes face aux déséquilibres structurels engendrés par l’accord. Lentes à déclencher, juridiquement complexes et limitées dans le temps, les clauses de sauvegarde n’ont pas vocation à prévenir les déséquilibres :…

© Roquette

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Roquette : lancement d’un plan d’adaptation au changement climatique avec Axa Climate

Le groupe Roquette vient d’analyser les enjeux climatiques qui pèsent sur sa chaîne de valeur à moyen et long terme et de bâtir un plan d’adaptation en lien avec Axa Climate, la filiale d’Axa dédiée à l’adaptation climatique, annonce-t-il le 16/06/2025. Ce plan inclut une gestion optimisée de la ressource en eau pour solidifier l’outil industriel face au risque potentiel de sécheresse, la sécurisation des approvisionnements en matières premières stratégiques et la réduction des dépendances logistiques critiques ou encore une structure de gouvernance climatique adaptée pour appuyer les décisions stratégiques. En s’appuyant sur l’évaluation des sites de production et de stockage, des routes logistiques et des matières premières critiques face aux risques climatiques, Axa Climate a réalisé un diagnostic sur la base de deux scénarios climatiques du Giec, projetant respectivement un réchauffement global de 2,7 °C et 4,4 °C d’ici à 2100. Parmi les principaux défis identifiés, figurent notamment l’intensification des épisodes de sécheresse et des vagues de chaleur dans certaines zones clés d’approvisionnement ou encore l’aggravation des phénomènes météorologiques extrêmes - inondations, tempêtes, etc. - susceptibles d’affecter à terme les infrastructures logistiques et industrielles du groupe. « En croisant l’expertise d’Axa Climate avec la connaissance terrain de nos équipes, nous avons pu établir une cartographie précise de nos risques opérationnels à moyen et…

© awadpalestine / Pixabay

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Commerce extérieur : excédent commercial de 292 M€ en avril 2025, -146 M€ sur un an (Agreste)

En avril 2025, le solde des échanges agroalimentaires français atteint 292 M€, en baisse de 146 M€ par rapport à l’excédent enregistré en avril 2024, annonce Agreste le 12/06/2025. Il se rapproche du niveau bas enregistré pour un mois d’avril en 2009. La hausse des importations en valeur (+499 M€, soit +7 % sur un an) est supérieure à la progression des exportations (+353 M€, soit +5 %). Le solde des produits agricoles bruts recule sur un an (-150 M€), principalement du fait de la hausse de la valeur des importations de café et de cacao. L’excédent commercial en produits transformés évolue peu, avec une très légère augmentation (+4 M€) en raison de la hausse des exportations, pour pratiquement tous les produits, supérieure à celle des importations. La baisse de l’excédent commercial agroalimentaire découle majoritairement de la dégradation des échanges avec les pays tiers dont l’excédent recule de 147 M€ sur un an. Le solde des échanges de produits agricoles bruts diminue de 150 M€ sur un an, en raison de la dégradation des échanges avec les pays tiers et devient déficitaire (-78 M€). Le déficit avec l’Union Européenne est stable sur un an en avril 2025, à -165 M€, du fait de hausses en valeur des importations (+269 M€, soit +6 %) et des exportations (+270 M€, soit +6 %) quasi équivalentes.…

© D.R.

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UE : lancement de Selma avec sept fédérations nationales d’élevage dont Interbev

La Sustainable European Livestock & Meat Association, pour la promotion d’un élevage durable, équitable et fondé sur les standards les plus élevés en matière de sécurité, de qualité et de bien-être animal, est officiellement lancée à Bruxelles le 03/06/2025, indique la nouvelle structure le même jour. Cette organisation à l’échelle européenne rassemble les principales fédérations nationales des filières élevage et viande de ruminants de l’UE, dont Interbev en France, mais aussi Febev (Belgique), Edok (Grèce), OI Intercarneitalia (Italie), Provacuno et Interovic (Espagne), et PZBM (Pologne). Les grandes priorités du Selma sont les suivantes : garantir une cohérence des politiques commerciales, une transparence de l’information au consommateur, assurer un encadrement des nouvelles technologies alimentaires, une prévention sanitaire et une reconnaissance du rôle de l’élevage en Europe. « La filière élevage et viande ne se limite pas à une production agricole : c’est un pilier de souveraineté alimentaire, d’aménagement du territoire et de sécurité nutritionnelle pour l’Europe. Le défendre, c’est défendre notre capacité collective à produire une alimentation saine, durable et de qualité », déclare Guillaume Gauthier, président de Selma. En présence de plusieurs eurodéputés, dont Benoît Cassart, les filières d’élevage expriment à nouveau leur inquiétude quant à une possible ratification du Mercosur, et son impact sur les marchés européens de la viande. Les acteurs appellent à une straté…

© Cheick Saidou / agriculture.gouv.fr

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PAT : renouvellement du soutien de 10 M€ dans le cadre de la planification écologique (Masa)

Le dispositif de soutien aux PAT dans le cadre de la planification écologique à hauteur de 10 M€ en 2025 est renouvelé, annonce le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, le 02/06/2025. « Le dispositif permettra la concrétisation opérationnelle des plans d’actions des PAT, c’est-à-dire le passage vers leur niveau 2 de reconnaissance par le ministère, ainsi que la structuration des réseaux régionaux pour en amplifier l’action. Le détail de la procédure sera mis en ligne dans les prochains jours », indique le Masa. Début juin 2025, 460 PAT sont reconnus par le ministère, dont 215 de niveau 2, à savoir des projets systémiques, qui intègrent des enjeux économiques, sanitaires, sociaux et environnementaux, de la production agricole à l’assiette du consommateur, en passant par la restauration collective. L’observatoire du portail France PAT répertorie les PAT reconnus sur le territoire national. « Ces projets permettent de rapprocher les producteurs des cantines, d’éduquer à une alimentation saine, et de soutenir la commande publique locale. Les PAT représentent un levier central pour la transition vers des systèmes alimentaires plus sains, plus durables et plus locaux, au service de la souveraineté alimentaire et d’une juste rémunération des agriculteurs. La mobilisation de l’ensemble des acteurs du territoire, et notamment des collectivités et des chambres d’agricultu…

© News Tank

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Investissement agricole : 1,9 Md€ de crédits supplémentaires pour l’Inaf à travers l’État et la BEI

Le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et le fonds européen d’investissement de la BEI prolongent l’Inaf (Initiative nationale pour l’agriculture française) en augmentant le volume d’investissement total de 1,9 Md€, lors de la signature d’une convention, organisée au ministère, le 21/05/2025. Ce dispositif vise à garantir, sur les dix premières années de leur souscription, des crédits d’investissements finançant les projets des agriculteurs français portant sur la montée en gamme, la création de valeur ajoutée, la transformation des systèmes de production ou même les projets d’installation. Lancée en 2019, l’Inaf consiste en la mobilisation de fonds nationaux, à hauteur de 225 M€, et des ressources du FEIS (Fonds européen pour les investissements stratégiques), à hauteur de 45 M€, dans un instrument financier de garantie plafonnée couvrant les premières pertes d’un portefeuille de prêts. L’effet de levier de 11x permettra de catalyser 1,9 Md€ supplémentaire, qui s’ajoute au 1,1 Md€ de prêts déjà déboursés dans la première phase du dispositif. « Le bilan de la première phase de l’Inaf nous rend fiers. Les enveloppes de prêts attribués aux quatre établissements bancaires partenaires ont été consommées dans des délais plus courts qu’anticipé. Plus de 8 600 prêts déboursés, 5 000 agriculteurs soutenus, 82 % des prêts attribués à de nouveaux entrants ou à des exploitants installés depuis moins de sept ans, et trois quarts des…

© Assemblée nationale

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PNACC 3 : « Accompagner plus efficacement nos exploitations agricoles » (Agnès Pannier-Runacher)

« Mes priorités en matière d’adaptation sont claires : anticiper les risques et mieux les connaître et partager cette connaissance avec tous les acteurs du territoire ; investir dans nos infrastructures ; préparer nos concitoyens à un réchauffement pouvant atteindre + 4 °C d’ici à la fin du siècle », indique Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, devant la commission du Développement durable et de l’Aménagement du territoire de l’Assemblée nationale, le 20/05/2025. La ministre était auditionnée sur le 3^e plan national d’adaptation au changement climatique, présenté le 10/03/2025. Comprenant 52 mesures, il vise à adapter la France à un accroissement de la température de + 4°C à horizon 2100 en s’appuyant sur une Tracc. « Depuis sa publication en mars, plusieurs actions ont déjà été engagées : • après un travail avec les partenaires sociaux, nous avons, avec la ministre du Travail et la ministre de l’Agriculture, renforcé les obligations de prévention des employeurs pour protéger les salariés des fortes chaleurs lorsque les seuils de vigilance météorologique de niveau de danger de chaleur sont activés ; • grâce au travail avec les fédérations professionnelles du tourisme, nous avons publié, le 24/04, les plans de sobriété hydrique de trois filières touristiques i…

© Getty Images/iStockphoto Rrrainbow

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Assises de la restauration : concertation d’organisations professionnelles sur les enjeux du secteur

Véronique Louwagie, ministre déléguée chargée du commerce, de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises et de l’économie sociale et solidaire, a lancé, le 13/05/2025, les Assises de la restauration et des métiers de bouche pour élaborer une stratégie répondant aux enjeux de leurs secteurs. Les représentants des organisations professionnelles, les administrations concernées ainsi que des fédérations professionnelles ayant manifesté leur volonté de participer et des personnalités qualifiées, débattront pour : • « identifier et adapter les politiques publiques de soutien conjoncturel aux professionnels de la restauration et des métiers de bouche (hausse des prix des matières premières, changement des modes de consommation, etc.) ; • identifier et apporter des réponses aux difficultés structurelles des secteurs (pénurie de main-d’œuvre, valorisation des métiers, transitions écologique et numérique, etc.) ; • renforcer le dialogue entre l’État et ce secteur à travers des groupes de travail et échanges suivis avec les organisations professionnelles et représentants du secteur. » Ces Assises seront organisées sous la forme de groupes de travail, par la DGE, et sous l’égide de la ministre, à compter du deuxième trimestre 2025. Ces groupes de travail seront dédiés aux problématiques du secteur : l’attractivité du secteur et de ses métiers ; le soutien au développement économique des entreprises du secteur ; et la transformation et la modernisation du secteur. « Au terme de ces con…

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© Gouvernement

Sélections

Les nominations à retenir en mai 2025

En plus de couvrir l’actualité économique, politique et stratégique du secteur, News Tank Agro publie quotidiennement les nominations et mouvements des professionnels de l’agriculture et de l’agroalimentaire, tous secteurs et domaines confondus. Voici une sélection des nominations publiées en mai 2025.

© Gouvernement

Sélections

Les nominations à retenir en mai 2025

En plus de couvrir l’actualité économique, politique et stratégique du secteur, News Tank Agro publie quotidiennement les nominations et mouvements des professionnels de l’agriculture et de l’agroalimentaire, tous secteurs et domaines confondus. Voici une sélection des nominations publiées en mai 2025.

© Thierry Borredon

Sélections

Les entretiens parus sur News Tank Agro en mai 2025

Outre sa couverture quotidienne de l’actualité économique, politique et stratégique du secteur, News Tank Agro donne régulièrement la parole aux professionnels et décideurs des filières agricole et agroalimentaire pour apporter une information complète et dense aussi bien que des visions inspirantes. Voici une sélection d’interviews et d’entretiens parus dans tous les domaines couverts par News Tank Agro en mai 2025.

© Thierry Borredon

Sélections

Les entretiens parus sur News Tank Agro en mai 2025

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Sélections

PPL Duplomb : les articles parus sur News Tank Agro

L’Assemblée nationale a adopté, le 26/05/2025, une motion de rejet préalable à l’examen de la proposition de loi visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur, déposée par le rapporteur de la PPL, Julien Dive, député (Droite Républicaine) de l’Aisne. Cette PPL, déposée par Laurent Duplomb, sénateur (Les Républicains) de la Haute-Loire, et Franck Menonville, sénateur (UC) de la Meuse, le 01/11/2024, doit être examinée par une commission mixte paritaire. La date d’examen n’a pas encore été fixée. Retrouvez l’ensemble des articles réalisés par la rédaction de News Tank sur les enjeux de cette proposition de loi, dans le cadre de sa couverture quotidienne de l’actualité parlementaire.

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Sélections

PPL Duplomb : les articles parus sur News Tank Agro

L’Assemblée nationale a adopté, le 26/05/2025, une motion de rejet préalable à l’examen de la proposition de loi visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur, déposée par le rapporteur de la PPL, Julien Dive, député (Droite Républicaine) de l’Aisne. Cette PPL, déposée par Laurent Duplomb, sénateur (Les Républicains) de la Haute-Loire, et Franck Menonville, sénateur (UC) de la Meuse, le 01/11/2024, doit être examinée par une commission mixte paritaire. La date d’examen n’a pas encore été fixée. Retrouvez l’ensemble des articles réalisés par la rédaction de News Tank sur les enjeux de cette proposition de loi, dans le cadre de sa couverture quotidienne de l’actualité parlementaire.

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© Schwoaze / Pixabay

Dossier

Loi d’orientation agricole 2025

La loi d’orientation pour la souveraineté alimentaire et le renouvellement des générations en agriculture, en date du 24/03/2025, est promulguée par le président de la République, et publiée au Journal officiel le 25/03/2025. Le Parlement avait définitivement adopté le texte du projet de loi, issu de la commission mixte paritaire et amendé par le Gouvernement, après le vote du Sénat (236 voix pour, 103 contre), le 20/02/2025, et celui de l’Assemblée nationale (369 voix pour, 160 contre), le 19/02/2025. Composée de 19 articles lors de son dépôt, la loi d’orientation agricole est promulguée avec 58 articles, dont 17 partiellement ou totalement censurés par le Conseil constitutionnel, dans sa décision du 20/03/2025. Parmi les principales censures du Conseil constitutionnel, figurent : • l’avant-dernier alinéa du a du 2° du paragraphe I de l’article 1 qui méconnaît le principe de la séparation des pouvoirs en interdisant par principe au pouvoir réglementaire d’adopter, dans le domaine de l’agriculture, des dispositions dépassant les exigences de transposition ou d’adaptation résultant d’une directive ou d’un règlement de l’Union européenne ; • l’article 2 qui instaurait le principe de non‑régression de la souveraineté alimentaire, méconnaissant l’objectif de valeur constitutionnelle d’accessibilité et d’intelligibilité de la loi ainsi que le principe de la séparation des pouvoirs ; • Le b du 3° de l’article 31 qui modifie l’article L. 415-3 du c…

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Dossier

Loi d’orientation agricole 2025

La loi d’orientation pour la souveraineté alimentaire et le renouvellement des générations en agriculture, en date du 24/03/2025, est promulguée par le président de la République, et publiée au Journal officiel le 25/03/2025. Le Parlement avait définitivement adopté le texte du projet de loi, issu de la commission mixte paritaire et amendé par le Gouvernement, après le vote du Sénat (236 voix pour, 103 contre), le 20/02/2025, et celui de l’Assemblée nationale (369 voix pour, 160 contre), le 19/02/2025. Composée de 19 articles lors de son dépôt, la loi d’orientation agricole est promulguée avec 58 articles, dont 17 partiellement ou totalement censurés par le Conseil constitutionnel, dans sa décision du 20/03/2025. Parmi les principales censures du Conseil constitutionnel, figurent : • l’avant-dernier alinéa du a du 2° du paragraphe I de l’article 1 qui méconnaît le principe de la séparation des pouvoirs en interdisant par principe au pouvoir réglementaire d’adopter, dans le domaine de l’agriculture, des dispositions dépassant les exigences de transposition ou d’adaptation résultant d’une directive ou d’un règlement de l’Union européenne ; • l’article 2 qui instaurait le principe de non‑régression de la souveraineté alimentaire, méconnaissant l’objectif de valeur constitutionnelle d’accessibilité et d’intelligibilité de la loi ainsi que le principe de la séparation des pouvoirs ; • Le b du 3° de l’article 31 qui modifie l’article L. 415-3 du c…

© Préfecture de l'Orne

Dossier

Élections 2025 chambres d’agriculture : mode d’emploi, positions des syndicats et résultats

À partir du 07/01/2025, et jusqu’au 31/01/2025, se tiennent les élections des chambres d’agriculture partout en France, afin de désigner, pour six ans, les membres des 87 chambres départementales, interdépartementales et territoriales d’agriculture et des deux chambres d’agriculture de région Ile-de-France et Corse. Des dispositions sont en cours d’élaboration pour reporter la tenue de ce scrutin à Mayotte, gravement touchée par le cyclone Chido le 14/12/2024. Ce scrutin rassemble plus de 2,2 M de participants, sous réserve d’être inscrit sur les listes électorales spécialement établies à cette occasion. Au total, 3200 personnes seront élues. Deux modalités de vote sont possible : par correspondance (à partir de la mi-janvier), avec envoi des bulletins avant le 31/01/2025 à minuit, et par voie électronique (à partir du 15/01/2025 jusqu’au 31/01/2025, minuit). Les résultats doivent être publiés le 06/02/2025, au plus tard le 08/02/2025. À la suite de cela, en mars, les membres précédemment élus aux niveaux départemental, interdépartemental et territorial élisent à leur tour les membres des 11 chambres régionales d’agriculture ou de région - Bretagne, Normandie et Pays de la Loire. Enfin, fin mars, les présidents des chambres départementales et régionales d’agriculture, constituant l’entité nationale Chambres d’agriculture France, élisent leur président, et les 34 membres du conseil d’administration élisent les 12 élus qui sié…

© Préfecture de l'Orne

Dossier

Élections 2025 chambres d’agriculture : mode d’emploi, positions des syndicats et résultats

À partir du 07/01/2025, et jusqu’au 31/01/2025, se tiennent les élections des chambres d’agriculture partout en France, afin de désigner, pour six ans, les membres des 87 chambres départementales, interdépartementales et territoriales d’agriculture et des deux chambres d’agriculture de région Ile-de-France et Corse. Des dispositions sont en cours d’élaboration pour reporter la tenue de ce scrutin à Mayotte, gravement touchée par le cyclone Chido le 14/12/2024. Ce scrutin rassemble plus de 2,2 M de participants, sous réserve d’être inscrit sur les listes électorales spécialement établies à cette occasion. Au total, 3200 personnes seront élues. Deux modalités de vote sont possible : par correspondance (à partir de la mi-janvier), avec envoi des bulletins avant le 31/01/2025 à minuit, et par voie électronique (à partir du 15/01/2025 jusqu’au 31/01/2025, minuit). Les résultats doivent être publiés le 06/02/2025, au plus tard le 08/02/2025. À la suite de cela, en mars, les membres précédemment élus aux niveaux départemental, interdépartemental et territorial élisent à leur tour les membres des 11 chambres régionales d’agriculture ou de région - Bretagne, Normandie et Pays de la Loire. Enfin, fin mars, les présidents des chambres départementales et régionales d’agriculture, constituant l’entité nationale Chambres d’agriculture France, élisent leur président, et les 34 membres du conseil d’administration élisent les 12 élus qui sié…

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© agriculture.gouv.fr

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Abattoirs : 1 856 inspections menées sur la protection animale en 2023 (+ 6,8 % vs 2022)

1 856, tel est le nombre total d’inspections réalisées au titre de la protection animale ayant conduit à la rédaction d’un rapport d’inspection dans les abattoirs français de boucherie et de volailles/lagomorphes au cours de l’année 2023, selon le rapport du plan national de contrôles officiels pluriannuel 2021-2025. C’est 658 inspections supplémentaires par rapport à 2017 (1 198, + 64,5 %) - l’année qui a suivi la dernière inspection généralisée demandée par Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture de l’époque - et 127 de plus qu’en 2022. Si le nombre d’inspections en abattoir de boucherie a globalement progressé (493 en 2017, 1 009 en 2023), le nombre d’inspections en abattoir de volailles/lagomorphes en 2023 (847) est revenu à son niveau de 2018 (852). Le taux de suites administratives prononcées en abattoir de boucherie a diminué de 6,1 points entre 2016 et 2023 (48,7 % vs 42,6 %), et a augmenté de 10,9 points en abattoir de volailles entre 2017 et 2023 (35,5 % vs 46,4 %). Devant la multiplication des enquêtes publiées par L214 mettant en cause des établissements d’abattage depuis 2016 (20 depuis 2016, dont trois en 2025), l’OABA, le CIWF France, Welfarm et les fondations Brigitte Bardot, 30 millions d’amis et Droit animal, éthique et sciences demandaient une inspection généralisée “protection animale” des abattoirs…

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Abattoirs : 1 856 inspections menées sur la protection animale en 2023 (+ 6,8 % vs 2022)

1 856, tel est le nombre total d’inspections réalisées au titre de la protection animale ayant conduit à la rédaction d’un rapport d’inspection dans les abattoirs français de boucherie et de volailles/lagomorphes au cours de l’année 2023, selon le rapport du plan national de contrôles officiels pluriannuel 2021-2025. C’est 658 inspections supplémentaires par rapport à 2017 (1 198, + 64,5 %) - l’année qui a suivi la dernière inspection généralisée demandée par Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture de l’époque - et 127 de plus qu’en 2022. Si le nombre d’inspections en abattoir de boucherie a globalement progressé (493 en 2017, 1 009 en 2023), le nombre d’inspections en abattoir de volailles/lagomorphes en 2023 (847) est revenu à son niveau de 2018 (852). Le taux de suites administratives prononcées en abattoir de boucherie a diminué de 6,1 points entre 2016 et 2023 (48,7 % vs 42,6 %), et a augmenté de 10,9 points en abattoir de volailles entre 2017 et 2023 (35,5 % vs 46,4 %). Devant la multiplication des enquêtes publiées par L214 mettant en cause des établissements d’abattage depuis 2016 (20 depuis 2016, dont trois en 2025), l’OABA, le CIWF France, Welfarm et les fondations Brigitte Bardot, 30 millions d’amis et Droit animal, éthique et sciences demandaient une inspection généralisée “protection animale” des abattoirs…

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Les levées de fonds des entreprises du secteur de l’AgriFoodTech en 2025

News Tank recense les principales levées de fonds réalisées par des entreprises françaises du secteur de l’agrifoodtech en 2025. Seules les levées de fonds supérieures ou égales à 1 M€ sont comptabilisées. Les financements participatifs ne sont pas pris en compte.

© Pixabay

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Les levées de fonds des entreprises du secteur de l’AgriFoodTech en 2025

News Tank recense les principales levées de fonds réalisées par des entreprises françaises du secteur de l’agrifoodtech en 2025. Seules les levées de fonds supérieures ou égales à 1 M€ sont comptabilisées. Les financements participatifs ne sont pas pris en compte.

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DGCCRF : suivi des injonctions et sanctions

25 manquements à la loi ont été relevés par la DGCCRF, à la suite de contrôles, dans les secteurs agricole et agroalimentaire, depuis le 01/01/2025. Ces infractions ont fait l’objet d’amendes, pour un total de 1,997 M€. Au mois d’avril, trois entreprises ont été sanctionnées par la DGCCRF : • Auchan Hypermarché, société sous enseigne Auchan, pour défauts d’information du consommateur sur les prix ; • Les Philipparts, société sous enseigne Intermarché, pour pratique commerciale trompeuse sur les origines de fruits et légumes, pour mise en vente des agrumes sans indiquer les traitements après récoltes et pour affichage confusionnel sur les légumes feuilles ; • Clauber, société sous enseigne Intermarché, pour défauts d’information du consommateur sur les prix. Les décisions de la DGCRRF sanctionnent des pratiques commerciales déloyales, des défauts d’affichage des prix, la commercialisation de produits non conformes ou dangereux, des pratiques anticoncurrentielles locales ou restrictives de concurrence, le non-respect des délais de paiement interentreprises, etc.

© Getty Images/iStockphoto

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DGCCRF : suivi des injonctions et sanctions

25 manquements à la loi ont été relevés par la DGCCRF, à la suite de contrôles, dans les secteurs agricole et agroalimentaire, depuis le 01/01/2025. Ces infractions ont fait l’objet d’amendes, pour un total de 1,997 M€. Au mois d’avril, trois entreprises ont été sanctionnées par la DGCCRF : • Auchan Hypermarché, société sous enseigne Auchan, pour défauts d’information du consommateur sur les prix ; • Les Philipparts, société sous enseigne Intermarché, pour pratique commerciale trompeuse sur les origines de fruits et légumes, pour mise en vente des agrumes sans indiquer les traitements après récoltes et pour affichage confusionnel sur les légumes feuilles ; • Clauber, société sous enseigne Intermarché, pour défauts d’information du consommateur sur les prix. Les décisions de la DGCRRF sanctionnent des pratiques commerciales déloyales, des défauts d’affichage des prix, la commercialisation de produits non conformes ou dangereux, des pratiques anticoncurrentielles locales ou restrictives de concurrence, le non-respect des délais de paiement interentreprises, etc.

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© LCA Nouvelle-Aquitaine

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Gouvernance : « Nous analyserons l’ensemble des propositions du rapport des JA » (Ph. Sommer, LCA-NA)

« La gouvernance a été abordée en lien notamment avec le rapport d’orientation que JA doit publier au cours de l’été. C’est un sujet au cœur des préoccupations des jeunes agriculteurs vis-à-vis des coopératives. Ils veulent se réapproprier cette question de la gouvernance et de leur place dans les conseils d’administration des coopératives. Nous analyserons en détail l’ensemble des propositions du rapport des JA. Certaines sont évidemment pertinentes et nous pourrons travailler sur leur mise en œuvre. D’autres sont plus compliquées à mettre en place, tout simplement par rapport au droit coopératif », déclare Philippe Sommer, délégué régional de La Coopération agricole Nouvelle-Aquitaine, à News Tank, le 27/06/2025. Lors de son assemblée générale le 12/06/2025, la Coopération agricole Nouvelle-Aquitaine avait notamment mis l’accent sur la gouvernance des coopératives. Philippe Sommer revient sur cette édition et évoque aussi le renouvellement des générations, les enjeux climatiques et économiques des coopératives de Nouvelle-Aquitaine.

© LCA Nouvelle-Aquitaine

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Gouvernance : « Nous analyserons l’ensemble des propositions du rapport des JA » (Ph. Sommer, LCA-NA)

« La gouvernance a été abordée en lien notamment avec le rapport d’orientation que JA doit publier au cours de l’été. C’est un sujet au cœur des préoccupations des jeunes agriculteurs vis-à-vis des coopératives. Ils veulent se réapproprier cette question de la gouvernance et de leur place dans les conseils d’administration des coopératives. Nous analyserons en détail l’ensemble des propositions du rapport des JA. Certaines sont évidemment pertinentes et nous pourrons travailler sur leur mise en œuvre. D’autres sont plus compliquées à mettre en place, tout simplement par rapport au droit coopératif », déclare Philippe Sommer, délégué régional de La Coopération agricole Nouvelle-Aquitaine, à News Tank, le 27/06/2025. Lors de son assemblée générale le 12/06/2025, la Coopération agricole Nouvelle-Aquitaine avait notamment mis l’accent sur la gouvernance des coopératives. Philippe Sommer revient sur cette édition et évoque aussi le renouvellement des générations, les enjeux climatiques et économiques des coopératives de Nouvelle-Aquitaine.

© Studio Bouchard/Arterris

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Arterris : « Besoin de filières plus massifiées pour écraser les charges fixes » (Jean-François Naudi)

« Pendant très longtemps, le monde agricole a poussé la production. Aujourd’hui, cette production est passée dans un autre mode. Un produit qui ne s’achète pas n’a pas de valeur. Il y a des marchés, il y a des attentes, et il faut se demander comment nous pouvons coller à ces marchés. On a une problématique sociétale de pouvoir d’achat forte qui, malheureusement, risque de durer au vu du contexte géopolitique actuel. Nous avons l’obligation de bien rémunérer nos producteurs, d’avoir des prix restant accessibles dans nos grandes surfaces, et tout cela est quand même assez compliqué à conjuguer », déclare Jean-François Naudi, président d’Arterris, à News Tank, le 24/06/2025. Il revient sur les récents enjeux de la coopérative basée à Castelnaudary (Aude) : le partenariat avec Europastry en février 2025 pour une filière de blé durable, la durabilité et la rentabilité des outils industriels, ou encore les divers rapprochements entre coopératives annoncés depuis le début de l’année 2025, dont Arterris et Natera sur le pôle canard. « Nous avons besoin de filières beaucoup plus massifiées. Sinon, nous n’écrasons pas assez les charges. Le modèle agricole français a été construit il y a plusieurs dizaines d’années pour des millions d’agriculteurs. L’enjeu est donc de remodeler ce modèle, de l’adapter tant dans les exploitations agricoles, dans les…

© Studio Bouchard/Arterris

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Arterris : « Besoin de filières plus massifiées pour écraser les charges fixes » (Jean-François Naudi)

« Pendant très longtemps, le monde agricole a poussé la production. Aujourd’hui, cette production est passée dans un autre mode. Un produit qui ne s’achète pas n’a pas de valeur. Il y a des marchés, il y a des attentes, et il faut se demander comment nous pouvons coller à ces marchés. On a une problématique sociétale de pouvoir d’achat forte qui, malheureusement, risque de durer au vu du contexte géopolitique actuel. Nous avons l’obligation de bien rémunérer nos producteurs, d’avoir des prix restant accessibles dans nos grandes surfaces, et tout cela est quand même assez compliqué à conjuguer », déclare Jean-François Naudi, président d’Arterris, à News Tank, le 24/06/2025. Il revient sur les récents enjeux de la coopérative basée à Castelnaudary (Aude) : le partenariat avec Europastry en février 2025 pour une filière de blé durable, la durabilité et la rentabilité des outils industriels, ou encore les divers rapprochements entre coopératives annoncés depuis le début de l’année 2025, dont Arterris et Natera sur le pôle canard. « Nous avons besoin de filières beaucoup plus massifiées. Sinon, nous n’écrasons pas assez les charges. Le modèle agricole français a été construit il y a plusieurs dizaines d’années pour des millions d’agriculteurs. L’enjeu est donc de remodeler ce modèle, de l’adapter tant dans les exploitations agricoles, dans les…

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Affichage environnemental/biodiversité : « Une notion de compromis et de choix » (Vincent Colomb, Ademe)

« La notion de biodiversité est un sujet complexe. Il y a certaines pratiques qui sont favorables à certaines espèces et moins à d’autres, cela dépend des territoires etc. Avoir un score pour refléter cette biodiversité dans son ensemble est en soi un exercice extrêmement difficile. L’objectif est d’avoir quelque chose qui fasse sens et qui renseigne quand même sur les grandes tendances, qui sont bien connues aujourd’hui. Il y a un consensus sur les pratiques favorables (réduction des pesticides et du labour, présences de haies et de prairies etc.) mais pas forcément sur l’ampleur des bénéfices potentiels qui peuvent aussi dépendre de paramètres très spécifiques (ex : type d’essences d’arbres dans la haie). Ce sera donc difficile d’avoir un consensus complet sur la méthode de scoring. D’ailleurs, dans les instances internationales, aucun indicateur unique ne fait pleinement consensus. Donc, il y a une notion de compromis et de choix », déclare Vincent Colomb, coordinateur affichage environnemental à l’Ademe, à News Tank, le 23/06/2025. Alors que les travaux sur le futur affichage environnemental ont repris, notamment autour de l’intégration de la biodiversité, Vincent Colomb revient pour News Tank sur les enjeux inhérents à la méthode de calcul de l’affichage. « Les travaux ont bien repris depuis avril 2025, avec une bonne dynamique collec…

© D.R.

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Affichage environnemental/biodiversité : « Une notion de compromis et de choix » (Vincent Colomb, Ademe)

« La notion de biodiversité est un sujet complexe. Il y a certaines pratiques qui sont favorables à certaines espèces et moins à d’autres, cela dépend des territoires etc. Avoir un score pour refléter cette biodiversité dans son ensemble est en soi un exercice extrêmement difficile. L’objectif est d’avoir quelque chose qui fasse sens et qui renseigne quand même sur les grandes tendances, qui sont bien connues aujourd’hui. Il y a un consensus sur les pratiques favorables (réduction des pesticides et du labour, présences de haies et de prairies etc.) mais pas forcément sur l’ampleur des bénéfices potentiels qui peuvent aussi dépendre de paramètres très spécifiques (ex : type d’essences d’arbres dans la haie). Ce sera donc difficile d’avoir un consensus complet sur la méthode de scoring. D’ailleurs, dans les instances internationales, aucun indicateur unique ne fait pleinement consensus. Donc, il y a une notion de compromis et de choix », déclare Vincent Colomb, coordinateur affichage environnemental à l’Ademe, à News Tank, le 23/06/2025. Alors que les travaux sur le futur affichage environnemental ont repris, notamment autour de l’intégration de la biodiversité, Vincent Colomb revient pour News Tank sur les enjeux inhérents à la méthode de calcul de l’affichage. « Les travaux ont bien repris depuis avril 2025, avec une bonne dynamique collec…

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© Semae

Fiche personne

Jean-Marc Bournigal

Directeur général @ Chambres d'agriculture France • Directeur général @ Interprofession des semences et des plants (Semae)

© Semae

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Jean-Marc Bournigal

Directeur général @ Chambres d'agriculture France • Directeur général @ Interprofession des semences et des plants (Semae)

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Philippe Sommer

Délégué régional @ La Coopération agricole Nouvelle-Aquitaine

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Philippe Sommer

Délégué régional @ La Coopération agricole Nouvelle-Aquitaine

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Philippe Fardel

Président @ Agrosphères • Président @ Mousline

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Philippe Fardel

Président @ Agrosphères • Président @ Mousline

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Fiche organisation

CCFD-Terre Solidaire

Comité Catholique contre la faim et pour le développement, ONG agissant aux côtés des populations les plus vulnérables contre toutes les formes d’injustices, et en premier lieu, celle de souffrir de la faim. • Création : 1961• Mission : - soutenir des associations locales porteuses de projets de développement pour leur communauté ; - porter la voix des plus vulnérables dans les instances internationales, pour faire reconnaître leurs droits et faire évoluer la législation internationale ; - organiser des ateliers dans des écoles, des débats publics, des rencontres avec des acteurs engagés, des campagnes citoyennes… afin de sensibiliser les citoyennes et citoyens à la solidarité internationale. • Budget : 33,04 M€ (Fonds collectés auprès du public en 2023)• Effectif : 180 salariés• Délégué général : Guillaume Nicolas• Présidente : Virginie Amieux• Chargé de plaidoyer souveraineté alimentaire : Lorine Azoulai• Contact : Morgane Deck / Amine Moussaoui - Edifice communication• Tél. : 06 26 96 15 78 / 06 99 81 59 04

Fiche organisation

CCFD-Terre Solidaire

Comité Catholique contre la faim et pour le développement, ONG agissant aux côtés des populations les plus vulnérables contre toutes les formes d’injustices, et en premier lieu, celle de souffrir de la faim. • Création : 1961• Mission : - soutenir des associations locales porteuses de projets de développement pour leur communauté ; - porter la voix des plus vulnérables dans les instances internationales, pour faire reconnaître leurs droits et faire évoluer la législation internationale ; - organiser des ateliers dans des écoles, des débats publics, des rencontres avec des acteurs engagés, des campagnes citoyennes… afin de sensibiliser les citoyennes et citoyens à la solidarité internationale. • Budget : 33,04 M€ (Fonds collectés auprès du public en 2023)• Effectif : 180 salariés• Délégué général : Guillaume Nicolas• Présidente : Virginie Amieux• Chargé de plaidoyer souveraineté alimentaire : Lorine Azoulai• Contact : Morgane Deck / Amine Moussaoui - Edifice communication• Tél. : 06 26 96 15 78 / 06 99 81 59 04

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Fiche organisation

McDonald’s France

• Filiale française de la multinationale américaine de restauration rapide• Création : septembre 1979 en France (1955, aux États-Unis)• 1562 restaurants en France, et 327 franchisés• Effectif France (2025) : 75 000 personnes• Chiffre d’affaires France (2023) : 1,21Md€• Directeur général France : Jo Sempels• Contact : Margaux Wacheux, relations presse• Tél. : 06 75 62 26 41

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McDonald’s France

• Filiale française de la multinationale américaine de restauration rapide• Création : septembre 1979 en France (1955, aux États-Unis)• 1562 restaurants en France, et 327 franchisés• Effectif France (2025) : 75 000 personnes• Chiffre d’affaires France (2023) : 1,21Md€• Directeur général France : Jo Sempels• Contact : Margaux Wacheux, relations presse• Tél. : 06 75 62 26 41

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Fiche organisation

Citeo Pro

• Filiale dédiée aux emballages professionnels du groupe Citeo, éco-organisme agréé pour la REP Emballages de la restauration• Création : 2023• Activité : Mis en œuvre de la collecte, la valorisation, le recyclage, le réemploi, l’élimination et la reprise des emballages• Président exécutif : Julien Dubourg • Contact : Anne Perrot, relations presse

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• Filiale dédiée aux emballages professionnels du groupe Citeo, éco-organisme agréé pour la REP Emballages de la restauration• Création : 2023• Activité : Mis en œuvre de la collecte, la valorisation, le recyclage, le réemploi, l’élimination et la reprise des emballages• Président exécutif : Julien Dubourg • Contact : Anne Perrot, relations presse

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